laurel garant... plus qu'un homme, plus qu'un poète, plus qu'un divin alligneur de mots vains et significants, il est un concept, une nouvelle éclatante philosophie de l'existence. Or qui peut dater l'apparition d'un concept ? Ce que l'on peut dire des débuts de laurel grant, c'est qu'ils furent fabuleux. Mais le mieux est de laisser la parole un historien de l'art contemporain, qui dit à ce propos [1]: <<laurel garant fût découvert en l'an 0 après le poète (1991 après le christ) grâce à deux génies de l'édition, les érudits l.c. et g.h. Il avait alors l'âge de naître, il naquit donc. «quel grand homme» dirent aussitôt les amis de la Poésie. «quel crétin» dirent ensuite ses concurrents infâmes, les poètes du farfadet maussade, qui ne connaissaient rien aux mots. Mais laurel ne se souciait pas des mots autres que les siens. Sa rigueur l'en empêchait. Il écrivait pour être lû par l'élite.>> Il le fût. Aussitôt, la vague de messages encourageants deferla sur sa boîte aux lettres. laurel ne lisant pas les mots communs, cela l'ennuyait: "je dois brûler trois kilos de papier par jour. Parfois, j'y perds même le dernier catalogue Vedia. C'est ennuyeux". Et ceci était la situation seulement après la publication de son Carnet d'un Errant (1991) et du fabuleux Modelages, suivit de Centres et Kronos Evasé (1992)... Sa longue carrière ne faisait alors que commencer. «C'est les plaintes du facteur, qui n'arrivait plus à contenir dans sa sacoche tout le courrier qui m'était adressé qui m'ont dessidé à entrer dans le maquis, dans l'anonymité...» révèle le poête à un de ses proches. Et en effet, alors que son adresse était jusque là de notoriété publique, ses millions de fans ne la trouverons plus dans aucun annuaires... Le personnage secret, le laurel garant d'aujourd'hui, intouchable, inébranlé par le monde qui l'entoure, celui que nous connaissons maintenant, était né !!! Et c'est dans la tranquilitude de son jardin qu'il continua à écrire ces textes qui font la joie des amateurs de mots: Pénombre (1993), Asilaire (1995), Périphérie (1995), et Sèves (1996). Pour décrire le choc que la société a reçu à la lecture de chacun de ces ouvrages, qui citer de mieux que cet écrivain français [2], relatant une première rencontre avec ces poèmes: <<Elle a chaussé ses lunettes... elle s'est penchée... et elle est restée là [...] Elle avait quelque chose d'un ange [...] C'est de l'amour... >> 1997 fut une année différente pour laurel garant. C'est l'année des rééditions, qui sont toujours émouvantes pour un auteur, avec les secondes éditions des Carnets d'un Errant (extraits), et de Modelages, suivit de Centres et de Kronos Evasé, ainsi que la parution de Tremplin, le Livre premier des Oeuvres Intégrales;. «Rien de nouveau sous le soleil !!! » dirons les illetrés du farfadet maussade. Mais laurel garant n'a pas été pour autant inactif, car 1997 fut aussi l'année de l'extension du spectre de son oeuvre. Car non content de dominer largement le monde de l'écriture, il commence à s'étendre sur le monde de la musique, et de quelle brillant façon !!! La sortie de son CD Les meilleurs de toute cathégories fut un coup de cimbale dans le monde calme et vain de la création musicale actuelle. Tous les disques imprimé furent vendus en moins de 48 heures, mieux même que Michael Jackson (une pop-star connue dans certains millieux non-privilégiés). Encore plus fort, il se lance dans le poème de soirée, imprimé sur soie et se portant comme un T-Shirt !!! Plus fort encore, il se lance dans l'art élétronique, construisant le sîte internet le plus créatif du monde, le seul sîte où l'on voit la création d'un receuil de poésie en 'live'... Aujourd'hui, et sans doute en raison de son isolement, il est aimé dans le monde entier et chacun peut le solliciter en lui écrivant un email qu'il ne lira jamais.
	Références: [1] Hector Albert Martignac Honoré von Himmelstrass, Le Beau et le Contemporain, Ed. Les Presses Erdal Champion, Collection minus-, 1995 [2] Raymond Devos, Matière à rire, L'intégrale, Ed. Olivier Orban, 1991
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