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Un receuil écrit en 'live' !Ce qui vous est proposé sur cette page est simplement unique: vous pouvez enfin être témoin du travail journalier de laurel garant. Il écrit un poème, et dans les heures qui suivent, cette nouvelle oeuvre d'art est déjà disponible pour les amateurs de mots ! | ||
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12.11.97 "la beaute de la prose n'entamera jamais la gloire de la poesie" laurel garant, monde, année du singe histo ________________________________________________________________________ 17.11.97 ---------- L'ire reelle est bien reelle. laurel garant, pouete, 600 apres Seung Mina. ________________________________________________________________________ 18.11.97 Mon ame en tremble encor Mon esprit et mon corps Sont pleins de soubresauts... Un mail de ce pourceau ! [1] Quelle joie, quel espoir Quelle lumiere dans le noir Peut me faire plus bondir ? Un mail de ce triste sire ! [2] Enfin dans un instant L'esprit toujours en veille Je reverrais cette merveille: Un mail de cet insolant ! [3] Mais viens la pause-cafe Je me dois m'en aller... Mais mon esprit est leger: Un mail de ce degenere ! [4] Foustendieudebarbaracne ! Que l'electronique nous aide A voir dans ce isosthede: Un mail de ce ... [5] Peut-on esperer de la vie une jonquille ? Peut-on voir enfin du chagrin la fin ? Est-ce la terminologie du spherical andorre ? Mais vraiment j'ai recu, un mail de ce poilu [6] laurel garant in "impublished but great" (c) laurel garant & les editions du neant notes: [1] a [4]: ne pas le prendre personnellement, c'est pour la rime. [5]: celui la est quand meme trop mechant, meme pour la rime. [6]: a comprendre affectueusement All rights reserved for all countries, including but not limited to USSR, Japan and Andorra. ________________________________________________________________________ 19.11.97 Oh je m'en vais le jeter dans le ravin L'ignoble bete, l'enfant batard, le barbu L'homme sans esprit sans lendemains, le zebu Oui c'est bien lui, l'esprit simplet du Cavin Oh, il s'en va loin de ma main, le gredin Ne m'etonne pas, trop lache, tres fourbe et glandu Pourtant je l'aime, comme j'aime un chien, le malin Quelle chance il a de m'avoir moi, qu'ai pas bu. "laurel, le poete repond ici a son double, laurel le fourbe. Cette duplicite, que l'on retrouve dans toute l'oeuvre, pardon, l'Oeuvre, en est la matrice: elle est a la fois fruit de l'ecrit puisqu'elle en vient et mere de l'ecrit puisqu'elle le motive. Nous voyons ici que rien, non, rien de rien, rien n'entachera jamais le talent. En esperant que la lutte qu'il mene en lui nous amen encore plus de garanteries." comites des lecteurs de gout aimant laurel garant. ________________________________________________________________________ 19.11.97 De la fin viendra toujours la finalite du zeste car toujours aussi la fatalite du reste sera toujours presente... Mais qu'ouis-je qui puis-je ? Entendre de la fin la tirade Et du boulot la camargue ? De l'existence corrompue et deletere, je ne puis sans fin [ attendre l'effet naguere... Car si l'eternel vaincu qui en moi se promene ne peut un jour par des vers supremes enfoncer dans la fange de sa meme ignorance Alors POURQUOI ? laurel garant in "Will be published" (c) laurel garant et les editions du neant, 1997 "Le trouble qui nous prend en lisant ces textes nous laisse pantois. Et nous promet l'esperance de nouveaux vers qui d'imperiales royalties rapporterons." Robert BOZON, directeur financier des edidtions du neant ________________________________________________________________________ 25.11.97 Deses-perer n'est pas de la folie dans les cas si [ extremes Car ne pas bourlinguer quand on est [ parti Ne pas ouvrir les yeux lorsqu'on est [ en partance POURQUOI n'as tu pas vu le marche prometteur toi qui vis la-bas, chaque jour a toute heure POURQUOI ne dis tu pas comment les animaux bouge emblemes de ta nouvelle patrie, bourge ! POURQUOI De la riviere qui engraisse ta cite Ne nous racontes-tu pas les courbes entrelacees... laurel garant (c) laurel garant et les editions du neant, 1997 "Quelle fougue dans ce elan de desepoir, et quelle soif de connaitre le monde... Dommage que cette derniere ne soit pas plus universelle" M. XXXXXX, directeur de M-Voyages ________________________________________________________________________ 26.11.97 L'enfant soleil qui t'emerveille n'est en fait qu'un enfant-bete l'oiseau merveilleux qui t'enchante te rend heureux quand il chante l. .g. poete des mots et des vies, berne-zurich-lausanne-tokyo, 1997 ________________________________________________________________________ 03.12.97 Celui qui par le desepoir est contraint a par trop boire et toujours broie du noir n'est meme plus capable de voir et ne veut meme plus croire Ne doit on pas craindre qu'un soir Il ne reste dans son boudoir Qu'il ne lache son bougeoir ou le manche de l'encensoir ? Pendant que les autres font la foire, Que ne peut-il pas vouloir ? Qu'aimerait-il donc pouvoir ? Celui-ci a des deboires ? N'avons nous pas de devoirs ? Si nous arrivons trop tard... La, nous serons des barbares !!!! "Une construction legandaire: 5..4..3..2..1 puis, oh surprise, encore 1 vers !!!!, et la richesse de la rime, qui ne parle que de 'oir' mais finit, oh acronyme, par le meme son en 'ar'... l'emotion qui se degage laisse encore sur le marbre la construction magnifique ! Nous avons la un magnifique exemple de la metrique au service de l'emotion" Prof. Dr. hc. mult. Herbert Kurt von HimmelDorf ________________________________________________________________________ 09.12.97 Oh, ciel des etoiles O ciel des etoiles nain de jardin, ton esprit s'eveille m'emerveille O nain des etoile,par l'esprit batoye O nain des eveille, les etoile me toyent O etoiles de jardin, nains du ciel, batoyes emerveilles Je suis. "voici le premier poeme de lucien garant, frere cadet de laurel. Nous ne retrouvons ici ni le talent ni la fraiche maturite qui caracterise le Poete. Honte a lucien, qui usurpe le nom familial et qui merite, assurement, la mort, ou du moins celle de son ame." Rolph Eggenthaler, asset supervisor underwriter top managing director, Swiss Bank Union, Zurich-London (written during flight). ________________________________________________________________________ 09.12.97 De la flamme (egerie moderne en trois parties et demi) ------------ flemme et femme, flame porte aquarelle infame et derisoire caravelle ** Temple parti du neant du vides des ames mortelles et humaines Va A la prochaine station, opium de tous tes reves Et n'y reste point ** Dictionnaire antonymique mais synonime de contraire, Respire a fond l'enthousiasme de tes confreres, Et toujours Du fond vaseux de ton ame vide, contemple... ** De la flamme Une histoire cruel (accord parental souhaite) ! (c) laurel garant et les editions du neant, 1997 "Quel audace... On voit dans ces 'trois parties et demi' toute la fougue si souvent absente des poetes contemporains..." Tsong Se Tung, philosophe et Webmaster (http://poesieoderne.com) Top 5% site rating ! ________________________________________________________________________ 15.12.97 Et si... Et si la vie n'etait... Et si la vie n'etait qu'UNE vie Une vie parmi moi. Ou toi Et si... Et si l'ennui n'etait... Et si l'ennui n'etait qu'ennui Ennui En moi. Ou toi Et si... Et si Sissi... Et si Sissi n'etait qu'ennui Sa vie Pour moi. Pas toi. Entree No 1290843 au fichier intermunicipal de gestion des mots Auteur: GARANT laurel Date: 15.12.97 Objet: texte avec mots divers Contenu: neant ou approchant Remarques: l'individu sus-mentionne sous rubrique "auteur" presente des signes de poesite aigue. Le dossier est transfere a l'organe intra-municipal competant au for designe selon LPA du 12.2.17 pour controle mental de l'auteur et destruction si conforme au texte IV2 de la loi des mots Visa: Sous adjoint Bronhnald Emerite Jr. ________________________________________________________________________ 16.12.97 bien. bien. < Il faut que cessent les malins esprits le corps deja s'en rejouit Et enfin il nous dit "Jamais il ne me vainquit" "Il vous a toujours berne ? son envi" vous intellectuels. > Le culte du corps Ah, encore il m'exaspore Une fois de plus vous pousse au sport mais voici enfin sa belle mort l'esprit est dehors vous sportifs. "Voila un texte interessant. Mais je ne prends pas la plume ici pour en disserter; au contraire. J'en ai assez, plus qu'assez de voir toujours s'agiter sous mes poemes quelques lettres qui forment la plus insignifiante des critiques; elle le font comme les mouches croient faire le miel. Je suis le seul, l'abeille, a virevoleter et a creer, a creer le poeme. Je suis seul apte a le critiquer. Et il, oh, IL ne le merite pas." laurel g. ________________________________________________________________________ 16.12.97 Supplique, (dedie a mon cote obscur...) Joint toi a moi Dans la debauche du H THC - Toi haut cretin... Plaisir de la Marijuana (notice: lecteurs americain, priere de ne pas lire plus loin) Joint toi a moi Dans la debauche des fetes, Joint toi a moi Pour le bien de ta tete... Joint toi a moi Et creeons alors ensemble Joint toi a moi Que ne pourrions nous entreprendre... Joint toi a moi Et le monde est a nous Joint toi a moi Et nous surpasserons tout... Joint toi a moi Pour la nouvelle annee Joint toi a moi Une grande ame sera nee... Et vite, n'attends pas Car je sens le besoin De la creativite Qui grandit en moi. (c) laurel garant et les Editions du neanT, 1997 " [...] -- silence " "J'estime qu'il faut respecter le voeu du creant, et ne pas dire plus qu'il n'a laisse entendre." A. di Nacio, critique culinaire, Pisa ________________________________________________________________________ 17.12.97 Ahh! Re:ponse a l'Homme Re:lique oubliee du cerveau divin Re:sultat sans faute du dieu Re:spect a toi, O Homme Re:itere cette creation Re:, O moi Roi, mon createur Re:chauffe-moi, rechauffe-nous Re:spirerons-nous un jour l'air des debuts? Oui. ________________________________________________________________________ 17.12.97 Espoir oublie d'une clarte illusoire, Generalite abandonnee au profit d'une specialite [ bornee Heures devant un ecran, heures sans decouvertes Et pour finalement obtenir... le titre ? Bah, la vie ne vaut pas ces deboires Car si l'existence intime des moments delies Si la terre n'est plus verte, Qui veut donc encor porter la mitre ? Horoscope sans fin divinatoire Texte inutile, impression depassee Ose donc, appel ta fille Berthe !!! Retourne y donc, a ton pupitre O homme, pourquoi traverses-tu tant de deboires Pourquoi l'existance est elle determinee ? Pourquoi est-on toujours condamne a la perte Cesse donc une fois de faire le pitre ! "A nouveau, la beaute du 'oire' 'ee' 'erte', 'itre', la metrique, la parfaite maitrise du style, mais cependant une certaines pauvrete de contenu. Ou une grande richesse, si l'on prends les themes philosophiques concernes: le Dabeisein, la contingence, le but de la vie et sa vanite (pas celle de laurel, bien-sur !). [...] " Albert M., Corcelles-pres-payerne, agriculteur, 12 ans. ________________________________________________________________________ 18.12.97 Puis-je? Je ne puis. Je le voulais mais oserais-je? Mes souvenirs sont funestes. Je vacille a cette evocation. Ah, la Saint-Sylvestre chez garant. Rapliboum, je tombe. Rapliplaf, je casse. Roplibloc, je crache. Riplamop, je m'envole. Ropleduc, je dors. enfin Oserais-je revenir? "Naon d'sacre, c'ptit pede! Qu'il prenne exemple: quand j'ai un echec dans ma vie, je ressaie encore, et encore. Et a la fin je reussi toujours. Prenez par exemple la Gren. Main 89: J'ai 12 sur 12 (au debut, Y'a bien longtemps, J'avais 3 sur 12 avec la Gren main 65). C'laurel g., il a pas d'couilles, on voit qu'il a pas fait l'armee". Andreas Gross, Cap. Div. Camp. EM. Fort. Bat. PA13/III (en Ouv. Fort. GGS 67A) ________________________________________________________________________ NEW !!!La première prose de laurel garantMa tete crisse sous ses pas. L'enfant batard me souille. Il rentre de proenade et nettoie ses bottes terreuses sur moi. L'enfant batard est soudain roi. Et moi? Je crisse donc. Ses bottes, melange cire coagglutinee G-40 et proxonyl de brotohebure, sont bien solides et bien lourdes aussi. ma tete, d'ailleure, me semble autant peser, neanmoins, elle ne resiste pas. Hop! soudain, par un canal auditif, quelques lambeaux de cervelle s'ecoulent, sans doute chasses de leur niche par la pression. Quelques craquements encore, et mon crane s'ouvre. Deux, trois oiseaux en sortent, tchipotent gaiement. Mais l'enfant batard, vil et rapide, leur decoche quelques coups de baton. Ptociplop, ils tombent et reintegrent ma tete leur niche. Et je comprend enfin d'ou me vient cette melodie, celle qui m'habite depuis mes plus jeunes annees. L'enfant batard disparait alors, s'envole se desintegre dans l'atmosphere et laisse la place au ciel le plus bleu qu'il m'a ete permis de voir. |
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